J’adooooore le camping

Ceux qui me connaissent un tant soit peu savent tout l’intérêt que je peux porter aux douces joies du camping… En un mot comme en cent : QUELLE HORREUR !!!! La simple idée de ne pas avoir de salle de bain à disposition, le fait de dormir sous une tente… brrrr, j’en frémis d’avance ! Bref, le camping, pour moi, non merci…
Or, voici que, depuis une semaine, ont été lancés dans l’appartement que j’occupe des travaux de rénovation des murs. En résumé, les peintures et les tapisseries sont toutes à refaire. Or donc, les travaux ayant débuté, je vous laisse le soin d’imaginer le «chantier» qui règne à la maison. C’est ainsi que, la semaine dernière, je me retrouvai privé de salle de bain et de cuisine… Et là ce fut le drame, obligé que j’étais de me rendre chez les voisins du premier afin de me doucher ; toilette à l’eau froide à la maison car, bien évidemment, c’est cet instant déjà maudit que la chaudière choisit pour tomber en rade… Bref, une semaine cauchemardesque !!!!
Mais je n’étais pas au bout de mes peines. En effet, tout juste remis de la joie procurée par les retrouvailles avec cette chère salle de bains remise en neuf, nous fûmes obligés, ce week-end, de vider les autres pièces afin de les livrer aux ouvriers (pas top d’ailleurs !). Or, il se trouve que l’une des deux pièces est justement la chambre !!! Et, bien entendu, durant la durée des travaux, inutile de songer à dormir dans cette pièce… Je me vois donc contraint de dormir à même un matelas négligemment jeté sur le sol… du salon !!! Oui oui, M’ssieurs dames, je dors dans le salon… de surcroît déjà fortement encombré par les objets entassés des autres pièces… J’vous jure, je suis à deux doigts de déprimer (déprime, à quoi tu rimes… ^^).
Résultat des courses, ou plutôt des travaux devrais-je dire, je me retrouve à dormir dans les conditions du camping… Quoi de plus déprimant lorsque l’on éprouve une aversion plus que prononcée pour de telles conditions de vie ? Manquerait plus qu’on me demande de dormir «à la belle étoile» tiens, dans une de ces tentes «tellement hideuses que moi, passant devant, je refuse de les voir» !!!

Non mais je rêve ! Moi qui fais tout mon possible pour éviter, voire fuir, le camping, je suis rattrapé par ce mode de vie que j’exècre. Quoi qu’il advienne, comme dans la fable, je vous jure - mais un peu tard - qu’on ne m’y prendra plus. A bon entendeur salut…

P.S. : Rien ne vous empêche, dans un élan de générosité, de créer un comité de soutien pour qu’on ne m’impose plus jamais ce genre de vie. D’avance merci, M’ssieurs dames…