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"Tolérance : c'est quand on connaît des cons et qu'on ne dit pas les noms"... Merci Monsieur Pierre Doris ! Au fait, bienvenue sur le blog à Marko...

03 mars 2005

Voir Bobigny et mourir…

Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais il est des villes ou des lieux qui, pour moi et a priori, dégagent une aura, une atmosphère. Bobigny rentrait, jusqu’à hier, dans ce cas de figure. Je ne saurais vous en dire la raison exacte mais je ne sais pas… il y avait pour moi à Bobigny (sans que je n’y sois jamais allé) comme un vent de culture, un élan de création artistique comme on pouvait en trouver dans le Saint-Germain des Prés de Sartre ou encore Juliette Greco. Encore une fois, ne me demandez pas pourquoi j’avais ce sentiment !
Seulement voilà, je m’y suis rendu plusieurs soirs d’affilée ces derniers jours, par la force des choses (et ça c’est déjà un exploit, pourceux qui me connaissent !). Et là, c’est le drame… Le mythe s’effondre, mes belles illusions envolées ! Je n’y rien trouvé d’autre qu’une ville de banlieue quelconque, plutôt une ville dortoir que ce lieu d’effervescence culturelle que j’imaginais. Certes, je suis un peu hâtif dans mon jugement puisque je n’ai pas visité la ville, ni même participé à sa vie culturelle, sociale ou quoi que ce soit. Mais vous savez comment se forment les impressions… Bon, et bien là, sur ce coup-là, l’impression est pas terrible !
En y réfléchissant un peu plus, je me dis que ma réaction est un peu voire complétement con puisque, des gens y habitant, la ville doit avoir certains atouts si ce n’est quelques charmes… que je n’ai certainement pas su découvrir ! Malheureusement, je crains que la première impression ne me laisse un souvenir négatif permanent… et ça, c’est dommage !
Par conséquent, pour moi et de façon définitive, ce sera "Voir Bobigny et mourir… mourir !"

P.S. : Je sais, ce genre de post ne fait pas avancer le schmilblick… et alors ?