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"Tolérance : c'est quand on connaît des cons et qu'on ne dit pas les noms"... Merci Monsieur Pierre Doris ! Au fait, bienvenue sur le blog à Marko...

31 janvier 2005

Auf wiedersehen, Mannheim

Voilà, voilà… Mannheim, c’est déjà du passé. Le week-end est terminé, la semaine a repris ses droits. Ce pourrait être la fin de ce post mais je vois poindre dans vos yeux l’impatience caractéristique de des lecteurs assidus que vous êtes ! Pour ménager le suspense comme il se doit, je ne vais pas vous dévoiler immédiatement le résultat de ce tournoi en terre teutonne. Je vais plutôt me conformer à la description chronologique des faits pour en arriver aux résultats.
Par ce bel après-midi pluvieux de vendredi, nous partîmes donc à 7 et arrivâmes, toujours à 7, à Mannheim. Périple sans embûche si ce n’est quelques flocons parsemant l’autoroute, qui m’ont rendu un peu nerveux et moins tranquille temporairement. Nous voici donc rendus dans cette belle contrée allemande qu’est Mannheim (belle, belle,… il faut le dire vite car nous n’eûmes pas le temps de visiter). Juste au moment de quitter l’autoroute pour rejoindre le centre ville, la voiture leader (celle avec le plan et dont je tairais le nom des occupants !) nous plante une belle accélération et trouve la sortie adéquate (puisque, dans cette voiture, ils avaient le plan). Par conséquent, nous, dans la deuxième voiture, avons raté la bonne sortie (puisque nous n’avions pas de plan et plus de guide) et fûmes, par la même, condamnés à emprunter la prochaine sortie et à nous débrouiller par nos propres moyens pour retrouver le point de rendez-vous. Heureusement, nos années d’études d’Allemand nous revinrent suffisamment en mémoire pour nous diriger dans cette contrée inconnue. Nous parvînmes enfin à la gare centrale (Hauptbanhof en langage local) et, après avoir dûment fait entendre notre mécontentement aux occupants du premier véhicule, nous rendîmes au point de rendez-vous : un BAR ! Pour une bonne nouvelle, c’est une bonne nouvelle !
Une fois installés convenablement, nous passons commande. Et là, deuxième bonne nouvelle de la journée : ils ont du Ricard ! Elle pas belle la vie ? Va pour un Ricard, puis un deuxième… Et là, le tonus me revient d’un seul coup ! Présentations avec nos homo(?)logues allemands, règlements des derniers détails logistiques pour le logement, papotages en tous genres… Le Ricard aidant, il fait moins froid tout à coup et c’est tant mieux car je ne vais pas supporter ce froid extrême très longtemps. Une fois les premiers contacts pris, nous suivons gaiement le troupeau pour nous rendre dans un restaurant turc… Et là, vous savez ce que signifie mémorable ? Bon, et ben là… Mémorable ! (Merci Muriel). Je ne sais pas si c’est la chaleur ambiante ou quoi, mais je me suis un peu lâché (et ça, c’est un euphémisme !). Je pense que les serveurs et autres clients de ce restaurant vont longtemps se souvenir du passage de ce groupe de Français ! Car, fidèle aux recommandations de Sylvie J., je ne pouvais pas faire dans la médiocrité, c’est le moins que l’on puisse dire : tout en nuances et subtilités, j’ai agrémenté l’ambiance un peu cosy de quelques remarques - acerbes mais ad hoc - et de quelques couplets de nos plus grands standards nationaux. J’imagine d’ores et déjà certains d’entre vous sourire à l’évocation de cette prestation. Je dis bien prestation car, à ce niveau de performance, on peut décemment parler de show… ;o)

Le repas terminé et la note réglée, nous nous rendons chacun chez nos hôtes respectifs pour dormir, nous reposer avant d’affronter le tournoi du lendemain. Mais une épreuve préliminaire m’attendait : le lit ! Je ne vous l’ai peut-être pas signalé (ça c’est sûr, je ne m’en suis pas vanté !) mais, la veille du départ, je me suis subrepticement rendu chez Décathlon et, correctement camouflé afin que personne ne me reconnaisse, j’ai acheté un sac de couchage !!!! Si, si, vous avez bien lu : Marko a acheté un sac de couchage… Si je n’avais pas un tournoi de volley-ball, les bras m’en seraient tombés tellement ça m’a surpris moi-même. Imaginez donc la scène : moi en train de choisir un sac de couchage dans les rayons d’un magasin de sport pour, au final, l’acheter… J’aime autant vous dire que, arrivé à la caisse, j’ai fait fissa ! Me voilà donc saucissonné dans mon sac de couchage flambant neuf pour dormir sur un… matelas pneumatique ! Oui, ma brave dame, un matelas pneumatique… Quand je vous dis que le week-end fut épique… Enfin, la nuit s’est terminée tant bien que mal et arrive le grand jour du tournoi !
Je ne vais pas m’éterniser sur la façon dont s’est déroulé le tournoi en lui-même. Pour faire bref, sachez que, comme je le redoutais, l’équipe s’est révélée techniquement plutôt bonne mais avec des lacunes au niveau de la régularité et du moral… On ne saurait tout avoir dès la première fois mais j’aurais bien aimé quand même. Qui a dit : «Et pour des coups d’essai, veulent des coups de maître» ? Merci, vraiment, Monsieur Corneille ! Nous vous avons fait mentir… Bref, certains compartiments du jeu laissaient encore à désirer (c’est beau non ? On dirait un vrai sportif s’exprimant après une compétition)… Résultats des courses ou, plus exactement, de la journée : 3ème… Pas terrible, surtout si l’on considère que 4 équipes étaient en compétition dans notre poule ! A la décharge de l’équipe, sur l’ensemble des matches, nous étions à 6 points du premier ; pas mal quand on sait que les matches se jouaient en deux sets de 20 points chacun. On se console comme on peut ! ;o)
En fin de journée, fourbu et - je dois l’avouer aujourd’hui – quelque peu déçu, j’ai vécu la soirée de festivités avec moins d’enthousiasme que lors de la précédente soirée… pour finir par aller me coucher vers minuit, ce qui est, somme toute, assez tôt dans ce genre de manifestation ! Et j'en profite pour m'en excuser auprès de mes coéquipiers que j'ai lâchement abandonnés. Tant pis, la fête n’en sera que meilleure lors de prochain tournoi… Toujours la bonne vieille rengaine des raisins trop verts… ;o) S’ensuit une journée relativement calme par rapport aux deux précédentes avec brunch convivial mais copieux. Puis, enfin, le voyage de retour dont je vais vous épargner les détails.
En conclusion, et puisqu’il faut une morale à chaque histoire, comme dans la fable, je jure – mais un peu tard – que l’on m’y prendra plus… Juré, promis, craché… Oups, pardon, Madame, je ne vous visais pas ! Et, au final, j’ai quand même passé un excellent week-end…

1 Commentaires:

Blogger Marko a dit...

Vi vi j'ai désormais un sac de couchage chez moi... En même temps, on n'est pas obligé d'épiloguer trois heures sur le sujet, ça m'a déjà suffisamment traumatisé... lol
Pour ce qui est de l'ouverture, sache, mon Nico, que l'ouverture est bien plus aisé que le montage d'une tente et, par conséquent, je l'ai bien ouvert... Il est bleu et non orangé ! ;o)

01 février, 2005 13:17

 

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