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"Tolérance : c'est quand on connaît des cons et qu'on ne dit pas les noms"... Merci Monsieur Pierre Doris ! Au fait, bienvenue sur le blog à Marko...

26 avril 2005

La bonne nouvelle du jour.

La bonne nouvelle du jour, c'est que je suis en vacances dès ce soir et ce pour trois pour trois semaines... Elle est pas belle la vie ? Pour moi, elle l'est aujourd'hui malgré la pluie, malgré le gris du ciel... hi hi hi
Cela signifie également que je risque de ne pas nourrir ce blog pendant cette même période, tant pis ! Un peu de répit ne me fera pas de mal...
Alors, ne m'en veuillez pas trop si je ne poste aucun article avant le 18 mai, date de ma reprise, et je vous embrasse...

C'EST LES VACANCES !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

25 avril 2005

De l'initiation culinaire...

Cher Journal,

Je veux aujourd’hui t’entretenir d’une amie (pour des raisons d’anonymat évidentes, appelons-là… euh, Francesca tiens !) qui s’initie et s’ouvre aux joies de l’art - si ce n’est gastronomique – culinaire. J’ai toujours connu Francesca assez réservée quant à ses dons dans ce domaine. Ce n’est pas tant un problème de savoir-faire, c’est plus de l’ordre de la confiance en soi. Bref, connaissant mon goût pour les joies du fourneau, elle me demande tout le temps des conseils en matière de cuisson, sur la façon d’accommoder certains aliments… des conseils culinaires en somme ! Pourtant, je décèle en elle des trésors d’imagination qui pourraient faire des merveilles dignes d’un maître queux…
Combien de fois me suis-je surpris à l’écouter décrire – de façon très personnelle, il faut l’avouer – la manière qu’elle a de découper un légume, en agrémentant son récit de gestes évocateurs… Alors, la semaine dernière, Francesca, bien décidée à prendre les choses en main, se décida donc et se porta acquéreuse d’un livre de recettes de cuisine (la cuisine de Julie pour ne rien vous cacher).

Forte de cette aide, elle se lance donc, la p’tite, et se mijote des plats nouveaux pour elle (culinairement parlant, j’entends), du genre «tomates farcies»… Aujourd’hui, elle a découvert la feuille de brick et nous exprime son envie de se confectionner des petites bricks à la brousse (NDLR : Caille de lait de brebis ou de chèvre fabriquée en Provence) et au miel. Se fiant à la recette glanée sur le net, elle m’annonce qu’elle doit aller acheter du beurre doux pour la cuisson. Or, cette fille qui est d’un naturel perfectionniste dans l’âme dans son travail et dans sa vie de tous les jours, l’est tout autant lorsqu’il s’agit d’exécuter une recette de cuisine tirée d'un livre de recettes. Vous devriez la voir remuer ciel et terre pour trouver l’ingrédient exact tel que cité dans l’énoncé des ingrédients. Ainsi, vous la verrez se précipiter à la superette du coin pour acheter une plaquette de beurre doux nécessaire à la cuisson d’un plat alors qu’elle dispose déjà de beurre dans son frigo... mais salé ! Ce n’est jamais qu’une matière grasse destinée à la cuisson mais «il faut suivre la recette à la lettre» et sa quête de la perfection ne saurait tolérer le moindre écart faute de quoi tout fout le camp…
Je me suis donc surpris à imaginer ce que doit être son frigo ou son garde-manger. Imaginez donc : si elle doit acheter, pour chaque nouvelle recette, l’ingrédient exact cité dans la recette, elle doit avoir au bas mot trois ou quatre sortes de beurres, dix types différents d’huiles et/ou vinaigres, tout autant de variétés de sel, de poivre et farine (non, pas la farine puisqu’elle achète la pâte à tarte ou à pizza toute faite ! lol). Sa cuisine doit être la réplique parfaite du rayon alimentation de la superette citée plus haut ! Mais je suis un peu mauvaise langue car, si elle applique à la lettre la recette lors de la première tentative, j’avoue qu’elle se livre à des variantes plus personnelles à partir du moment où elle maîtrise ladite recette… Et le résultat est loin d’être mauvais ! Je vous l’ai dit auparavant : elle déborde d’imagination.
Tiens, ça me fait penser, Cher Journal, qu’elle a dû dîner désormais et je vais peut-être l’appeler pour savoir si ses bricks à la brousse et au miel l’ont satisfaite… Bon, ben, je vous laisse alors…

P.S. : 1/ Je sais pertinemment que cet article ne changera en rien la face du monde… et alors ? C’est mon blog non ?
2/ Francesca (ou quel que soit le prénom auquel tu réponds, hi hi hi), je vois déjà ta tête à la lecture de cet article, marmonnant, jurant et pestant contre moi qui suis aussi fourbe qu’un daim du Japon… lol

20 avril 2005

Le pape nouveau est arrivé... tous à l'abri !!!

Bon ben voilà, c’est fait… Nous avons un nouveau pape ! Enfin, l’église catholique a un nouveau chef car, pour ma part, je ne lui reconnais aucune légitimité mais ça c’est pas nouveau. Quoi qu’il en soit, les catholiques se sont choisi un nouveau dirigeant, et pas n’importe lequel ! Difficile de trouver, en effet, un représentant plus rétrograde que ce nouveau pape…
Pour commencer, laissez-moi vous rappeler le surnom dont ses compatriotes avaient affublé cet ex archevêque de Munich : le Panzekardinal, en référence aux chars d’assaut allemands durant la Seconde Guerre Mondiale ! C’est moche tout de même pour un ecclésiastique… Il a même dirigé, plusieurs années durant, la Congrégation pour la doctrine de la foi, descendante de la Sainte Inquisition. Plus rétrograde, tu meurs ! Voici un exemple de ses prises de position : non à l'ordination des femmes, non au mariage des prêtres, non à l'homosexualité, non au communisme, non à la Turquie dans l'Europe. Ajoutons à cette liste non exhaustive : non à la contraception (pilule ou capote… peu importe !), non au féminisme,… Sait-il seulement dire oui parfois ?
Je suis un peu dur avec lui, il a plusieurs dit oui : à un retour aux valeurs fondamentales du catholicisme, la suprématie de sa religion sur les autres, la mise à l’écart des femmes dans la gestion des affaires religieuses,… Bref, que de choses sympa, quoi ! Au sujet de l’interdiction de la prêtrise des femmes, voici ses propos : «Nécessaire afin de protéger la vraie doctrine, sauvegarder la communion et l'unité de l'Eglise et guider la conscience des fidèles ». Mais bien sûr, et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier alu !
Pour situer un peu mieux le personnage, je vous livre tel quel un extrait d’un portrait :
Il s'est d'abord attaqué à l'influence croissante de la "théologie de la libération", en vogue en Amérique latine, qu'il a progressivement réduite au silence.
En 1986, il est à l'origine de la ferme condamnation par le Vatican de l'homosexualité et du mariage homosexuel. Plus récemment, en 2004, il s'en prend au "féminisme radical", qu'il accuse de saper les valeurs familiales et d'atténuer les différences entre hommes et femmes.
Mgr Ratzinger provoque également la colère des autres religions chrétiennes lorsque la Congrégation pour la doctrine de la foi publie en 2000 un document intitulé "Dominus Iesus", qui affirme la primauté de l'Eglise catholique romaine notamment sur les églises luthériennes, dont il juge les protestations "absurdes".

En même temps, que pouvait-on attendre d’autre de la part de quelqu’un qui refuse de faire évoluer une religion et de l’adapter au monde contemporain, il le dit lui-même : «Plus une religion s'assimile au monde, plus elle devient superflue» ! Extraordinaire non ? Et on ose encore appeler ce genre de personnage un «guide spirituel»… Qui peut-il bien guider et surtout où veut-il amener ses «troupeaux» quand on l’entend parler de l’homosexualité en ces termes : «Bien qu'elle ne soit pas en elle-même un péché, l'inclination particulière de la personne homosexuelle constitue néanmoins une tendance, plus ou moins forte, vers un comportement intrinsèquement mauvais du point de vue moral» ? Après de tels propos, on ne s’étonnera pas de voir un certain président américain - qui lui dispute le titre de rétrograde de l’année – lui apporter en saluant un homme d'une «grande sagesse et culture»… Et l’on connaît pertinemment la signification du soutien de G.W. Bush !!!
Enfin, que peut-on attendre en termes d’avancées sociales, d’un homme religieux qui se permet même de porter un jugement sur la musique. Je vous laisse seul juge de l’intelligence de ses propos : «Le rock est l’expression de passions élémentaires qui, dans les grands rassemblements musicaux, a assumé des caractères de culte, ou mieux de contre-culte qui s’oppose au culte chrétien. Quant à l’opéra, il a rongé le sacré au siècle passé». Cela mérite-t-il un quelconque commentaire ?
Je terminerais donc en laissant s’exprimer la Fédération protestante de France (FPF) qui déclarait: "On accuse le coup, le cardinal Ratzinger était l'homme qui refusait de reconnaître les autres Eglises"… biiiiiiiiiiiiip !!!!

P.S. : vous pouvez lire un portrait «flatteur» du pape ICI… L’article date déjà d’août 2004 !

19 avril 2005

De l’unicité de l’individu…

Ce matin, dans les couloirs de cet immeuble où je passe 39 heures par semaine afin de toucher une rétribution, je croise une femme qui - après le bonjour de circonstance – me demande si je n’étais pas, hier soir, au concert d’Alanis Morissette ? Surpris, je réponds par la négative puisque je n’y étais pas. Etonnée, elle insiste en ces termes : «Tu es sûr ? Je suis pourtant certaine de t’avoir vu… Tu es même passé sur le grand écran… !!!». Vous imaginez ma surprise… Je me souviens parfaitement de ma soirée d’hier… Trois solutions s’imposent alors à mon cerveau surprenant de réactivité pour une heure aussi matinale : Soit je suis atteint d’un Alzheimer aigu mais précoce, soit je suis soudain pourvu d’un don d’ubiquité dont je ne soupçonne même pas l’existence, soit… il y a erreur sur la personne ! C’est donc avec fermeté que j’insiste auprès de cette femme : «je t’assure que je n’assistais à aucun concert hier soir !». A ce point de l’échange verbal, elle m’assomme, m’assène le coup de grâce avec cette réplique terrible : «Bon ben alors, c’était quelqu’un qui te ressemble comme deux gouttes d’eau !». Ca doit être ça, oui…

Alors ça, c’est le pompon, la cerise sur le gâteau !!! Pourquoi ai-je droit systématiquement à cette phrase ? Toute ma vie, j’ai entendu deux phrases qui me poursuivent : «Tu devrais faire du rugby ?» (mais j’ai déjà répondu à celle-là !!) et «C’est dingue, j’ai croisé un mec… eh ben, c’est ton sosie !»… Et ce, quel que soit l’endroit… Je trouve toujours quelqu’un qui connaît quelqu’un qui me ressemble. Dingue, non ? Et vous ne pouvez imaginer à quel point ça me hérisse… Parce que, en y réfléchissant bien, de deux choses l’une : soit je suis idolâtré au point d’en avoir des fans qui cherchent à me ressembler (à mon insu évidemment !!!), soit la nature m’a doté d’un physique tellement commun que, où que j’aille, il y une personne qui me ressemble. J’écarte d’emblée la première solution aussi flatteuse et tentante soit-elle ! Je suis lucide… En revanche, la deuxième solution, bien plus probable, est dure à encaisser. C’est mon ego qui en prend un coup pour le compte. Toute ma vie, j’ai été convaincu d’être un individu unique, avec ma personnalité propre. Et là, c’est tout un mythe qui s’effondre, ma confiance en moi qui fous le camp ! Imaginez un peu : j’étais persuadé, comme tout un chacun de mon unicité, d’être bien démarqué d’autrui. Et voilà que cette réflexion à la con (il n’y a pas d’autre mot pour la décrire, avouons-le !)… voilà que cette satanée réflexion, donc, brise tous mes espoirs, toutes mes illusions… Je ne suis pas unique, je suis d’une banalité affligeante au point de ressembler à des dizaines de personnes avec qui je partage un physique et avec qui l’on me confond… Elle est pas belle la vie ? ;-)
C’est à ce point de la réflexion que je me remémore soudain mes cours de philo : l’être humain n’est pas qu’une enveloppe charnelle (et quelle enveloppe !!!)… Il a aussi un cerveau et, pour certains, une âme ! Ouf, tout n’est peut-être pas perdu… Peut-être l’unicité vient-elle de là ? Je m’en vais y réfléchir…

15 avril 2005

Non aux vaches à lait !

Là c’est le comble !! Je sais, vous vous dites : «Contre qui va-t-il encore râler ?». Mais je vous jure que c’est un comble…
Alors voilà l’histoire : Il y a quelques jours, un copain (que nous appellerons Benoît) s’est fait agresser un soir. Lors de l’agression, pas de blessure physique mais tout son attirail (mobile, lecteur CD et autres accessoires) lui fut dérobé sous la menace. Son mobile de remplacement étant un tantinet désuet, je propose de lui prêter mon précédent appareil que je gardais au cas où… Après son accord, je le lui apporte lors d’une séance de volley-ball. Le lendemain, je reçois une message de sa part m’indiquant que sa puce Bouygues ne fonctionnait pas dans mon téléphone estampillé Orange. Il y a un verrouillage !
Qu’à cela ne tienne, je contacte le service client Orange (je vous passe les étapes d’explication du cas, ce fut épique, il faut le dire !) qui m’explique que, effectivement, l’appareil est bloqué afin d'en restreindre l'usage aux services d’Orange. Cependant, il est possible de le débloquer ! Bien évidemment, il me faut le numéro de série du téléphone que je n’ai pas sous la main (puisque je l’ai donné à Benoît… mais le raisonnement semble dépasser l’entendement de l’opératrice !) et mon numéro de client (que je parviens à me procurer tant bien que mal).
Muni des informations adéquates, je rappelle le service client (pas cher ! lol) où une autre opératrice me donne le code à entrer dans le mobile afin de le débloquer et m’apprend, au passage et de son air le plus innocent, que l’opération sera gratuite «puisque j’ai plus de 6 mois d’ancienneté en tant que client» !

Plaît-il Myriam, ai-je bien entendu ? Dois-je comprendre que j’ai échappé au paiement d’un forfait pour le déblocage ? Vi, vi, vous ne rêvez pas, du fait que je suis client depuis plus de 6 mois, Orange m’offre le déblocage du téléphone, faute de quoi j’aurais dû payer 75 euros !!!!! elle est pas chouquarde celle-là ??? Soixante-quinze euros afin que je puisse utiliser du matériel qui m’appartient, que j’ai payé du fruit de mon dur labeur ? Soixante-quinze euros afin qu’Orange m’autorise à me servir d’un mobile que j’ai acquis (même pas volé ni reçu en cadeau !!!) ?
Là, je trouve que c’est réellement un comble ! Monsieur le président d’Orange, je trouve que vous poussez le bouchon un peu loin… tout comme Maurice ! Pourquoi devrais-je débourser une telle somme pour insérer un misérable code, pour pourvoir utiliser du matériel dont VOTRE société a restreint l’usage ? Messieurs les dirigeants de cette société que j’ai déjà suffisamment citée, sachez qu’avec de telles pratiques, vous tombez dans le domaine du racket à mon sens…
On se fout de ma gueule ou bien ?????

P.S. : 1/ Après toutes ces péripéties, si tant est que vous fussiez inquiets, je vous rassure, Benoît peut utiliser ce téléphone…
2/ Non, Nico, inutile de perdre ton temps, je n’écrirai pas ! lol

12 avril 2005

Un jour, une astuce…

Situation : vous êtes engagé dans une discussion bien malgré vous. Le sujet de cette conversation vous passionne peu mais vous êtes poli et ne savez pas comment le signifier à votre interlocuteur. Que faire ?
La solution est tout ce qu’il y a de plus simple. Regardez la personne bien droit dans les yeux et lancez un magistral «Désolé, je ne t’entends plus... je passe sous un tunnel !».
CQFD

11 avril 2005

Montpellier, Montpellier… 3 jours d’arrêt !

Cher Journal,

Je profite de ces quelques jours de répit pour te mettre à jour, hi hi hi !!!! Je vais ce narrer ce joli petit week-end durant lequel je suis allé à Montpellier, non pas pour y faire du tourisme mais pour un petit tournoi de volley-bal dont les bénéfices furent reversés au Sidaction.
Nous partîmes donc samedi 02 avril, par le TGV de 09h24 !!! Personnellement, cet horaire ne me gêne pas mais je n’en dirais pas autant de tous les autres membres de l’équipe… Je n’insisterai pas sur Nico qui arrive en râlant : «P… mais qui a choisi cet horaire de M…de ?!?». Je ne m’étendrai pas non plus sur Stefan et Yann qui ont failli rater le train parce que «je n’avais pas mon McMorning et là, c’est carrément pas possible !». Vous savez ce que signifie épique ? Bon, et bien, là… le départ… épique !!!
Nous arrivons malgré de presque faux départ à Montpellier ver 13h00, nous installons – dans l’après-midi – dans nos lieux d’accueil respectifs. Bon, d’accord, Stephan m’a un peu fait flipper avec son organisation pour le couchage alors j’ai pris les devants et me suis réservé un hôtel juste à côté de la place de la Comédie… Je refuse catégoriquement de n’être pas convenablement installé lors d’un déplacement !!! Il me faut ABSOLUMENT un lit et une douche, faute de quoi je deviens bougon et certains savent combien je peux l’être.
Bon, soirée tranquille et somme toute classique : bar(s) pour l’apéro (petite parenthèse pour dire que j’apprécie vraiment l’ambiance «troquet» du Café de la Mer) plus dîner dans un restaurant branchouille mais sympa et très bien (tant au niveau quali que quanti…lol). Kevin nous y rejoint d’ailleurs car, son boulot l’ayant réquisitionné dans la journée, il n’est arrivé que vers 23h00. Devant le caractère chaud-bouillant de certains qui ne veulent qu’une chose (i.e. «sortir en boîte pour tâter de la faune locale»), nous réussîmes à ne pas regagner nos pénates temporaires à un horaire trop excessif.
Le rendez-vous est fixé au dimanche 03 avril, 09h30, au gymnase dans lequel va se dérouler le tournoi. Nous y arrivons dans les temps. Et là, c’est le bouquet : le gardien municipal n’est pas là !!
Comment faire lorsque vous vous retrouvez – à 09h30 un dimanche matin alors que vous auriez pu dormir – devant un gymnase fermé et clamer la grogne assez légitime des participants au tournoi ? Les organisateurs (l’association «Le chemin des cimes») – très sympas, gentils et efficaces – parviennent à dégoter un autre gymnase à partir de midi. Ce qui nous a laissé le temps d’organiser un petit match sur le parking avec des poubelles en guise de filet… Original non ?
Après toutes ces pérégrinations, nous voilà dans le nouveau gymnase et nous entamons le tournoi proprement dit. Inutile de vous préciser qu’il a fallu faire tous les matches initialement prévus sur la journée en une après-midi ! Un rythme plus que soutenu qui m’a fait terminer la journée sur les rotules… fourbu certes mais satisfait ! Oui, nous étions satisfaits de notre place : 3ème. Un résultat logique puisque les équipes participantes étaient de tous niveaux et les deux équipes nous précédant étaient nettement plus fortes que la nôtre. Cette place était donc tout à fait normale et nous en fûmes ravis. L’autre équipe présente de Contrepied – composée de joueurs de niveau A et B+ - termina à la première place et nous ne pûmes faire autrement que lui rendre un vibrant hommage, lors de la remise des prix, en nous jetant à leurs pieds pour leur prouver notre admiration (y’a assez de pommade là ?). Vous pourrez vous en rendre compte sur la photo ci-dessous. Vi vi, c’est bien moi que l’on voit prosterné…

Oupssss, j’ai omis de vous relater un épisode gaguesque survenu lors de l’après-midi. Lors d’une pause tabagique entre deux matches (on est sportif ou on l’est pas !!!) s’engage une conversation entre votre serviteur (Tut tuuuuut) et un membre de l’association organisatrice. Plutôt classique la discussion jusqu’à la question fatidique. Je vous la livre telle quelle, je suis certain qu’elle va vous faire sourire. Attention, roulement de tambour : «Tu ne voudrais pas faire du rugby dans notre association ? Avec une carrure comme la tienne et ta présence sur un terrain…». Je vous avais prévenu, elle est drôle quand même non ? Je ne sais pas pourquoi, j’ai toujours attiré cette question. On a toujours cru de moi que je jouais dans une équipe de rugby alors que, pour ma part, la simple idée de participer à une mêlée… brrrrrrrrrrr ! Ceci dit, le monsieur a été bien poli en parlant de «carrure» au lieu de dire corpulence, je lui en sais gré… lol Bref, je lui oppose un refus tout aussi poli et urbain en insistant bien sur le fait que le sport que je souhaite pratiquer est bien et définitivement le VOLLEY ! Merci, suivant svp…

Inutile de vous préciser que, si nous ne fûmes pas l’équipe la plus performante, nous avons bel et bien brillé par l’ambiance qui régnait dans notre formation. Les chorégraphies, les cris, l’euphorie régnante ont très certainement fait de notre équipe la plus démente à défaut d’être la plus forte ! S’ensuit une soirée dans un bar local – un peu dépeuplé je dois avouer – pour boire les deux bouteilles que nos deux équipes ont gagnées. Je vais passer sous silence la prestation à laquelle votre serviteur – et oui, encore – s’est livré. Vous avez suffisamment d’imagination et me connaissez assez pour savoir ce dont je suis capable. Je veux juste ajouter que j’y ai eu l’occasion de connaître un peu mieux les joueurs de l’autre équipe et, vraiment, je ne le regrette pas !
Le lendemain, matinée morose - pour un ciel de la même couleur - durant laquelle nous engloutissons un petit déjeuner avant de rejoindre Nico à la gare pour monter dans le TGV de 12h38 qui nous ramène vers Paris et signe ainsi la fin de ce séjour montpelliérain fort sympathique.


P.S. : Ah oui, j’oublie une chose. Je ne remercierai jamais suffisamment Ibrahim pour son interprétation permanente – le mot est faible ! - de la chanson «Etre une femme» d’Anggun ! J’ai eu cet air dans la tête pendant toute la semaine qui a suivi… Merci vraiment !!!

05 avril 2005

Habebamus papam !

N’en déplaise à certains puristes : oui, j’ai utilisé l’imparfait dans cette formule consacrée (NDLR : Habemus papam ! = nous avons un pape !), habituellement usitée pour l’annonce de l’élection d’un nouveau pape ! J’ai utilisé l’imparfait donc, car vous n’êtes pas sans savoir que Ji Pi Two (NDLR : Jean-Paul II) est décédé. Ce qui nous vaut, encore et pour plusieurs jours, des chroniques interminables télévisées sur sa vie, son œuvre, ses voyages… Quelle que soit la chaîne que vous choisissiez, vous n’échapperez pas à cet interminable babillage cathodique sur la disparition du pape. Sur toutes les ondes, ce ne sont que louanges… Voulez-vous que je vous dise ? J’en ai plus qu’assez, j’en ai marre, je suis excédé !
Oui, je suis excédé par cette avalanche de louanges post-mortem qui lui sont dévolues. Oui, je suis excédé par ce portrait flatteur que l’on dresse de lui partout sur les ondes et sur les pages de nos magazines. Certes, la mort d’un homme en soi est triste ; l’est-elle davantage lorsqu’il s’agit de cet homme censé représenter une religion que celle de mon voisin, voire d’un proche ? Non, mille fois non !!!
Excédé, je le suis surtout par le portrait orienté que l’on nous présente de ce personnage. Je m’explique : vous lirez et entendrez partout le bien que ce «saint homme» a répandu… A-t-on vu, lu ou entendu des reportages mettant en exergue les points négatifs de son règne (si, si, j’insiste : son règne !) ? A-t-on rappelé suffisamment ses prises de position rétrogrades et dangereuses sur des thèmes aussi importants que la contraception, la prévention ou la sexualité ? Et je n’aborde même pas le «douloureux problème» de l’homosexualité…
En parcourant la revue de presse de ce jour, je suis tombé sur un article paru dans le quotidien «L’Humanité» abordant ce sujet, à savoir la façon dont est traitée la mort du pape à la télévision. Je vous encourage vivement à le lire ici. C’est un des rares articles dans lequel j’ai retrouvé mon sentiment partagé. Un seul sur des milliers d’articles pondus… A ce stade, peut-on encore parler de liberté de la presse ? Peut-on encore se fier à des organes de presse soumis à un tel degré d’autocensure ? Permettez-moi d’en douter…

P.S. : Merci à ce Monsieur Ixchel Delaporte, grâce à qui j’ai enfin lu quelques lignes dans la presse avec lesquelles j’étais d’accord… Je commençais à me sentir un peu seul !